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Les filières des Services de l’automobile

rassemblent plus de 410 000 salariés. Malgré le
travail de « sape » du patronat de la branche, l’unité
CGT de notre filière se construit peu à peu. Dans la branche professionnelle, la CGT est la 1 ère organisation syndicale, avec 31%, mais pour inscrire des droits nouveaux ou bien en améliorer certains dans la convention collective, il faut encore peser plus. 93% des entreprises comptent moins de 10 salariés, selon le rapport de Branche 2011, et bien souvent il y règne un climat de terreur et du chantage à l’emploi. Il est donc difficile de faire respecter les droits du travail, inscrits dans le Code du travail et la Convention Collective Nationale des Services de l’automobile, et de s’exprimer en toute liberté pour gagner de meilleures conditions de travail et une meilleure rémunération. Cet état de terreur ne règne pas que dans les petites entreprises, mais également là, où la CGT existe. Les salariés défendent leurs droits, en obtiennent de nouveaux en s’appuyant sur une structure syndicale qui les informe et les organise ! Aujourd’hui, quelle est la situation dans la filière ? Le mode de consommation de l’automobile a changé, car sous l’effet de la crise, la population française a vu son pouvoir d’achat diminuer. Pour autant, toutes nos entreprises sont directement ou indirectement sous tutelle des donneurs d’ordres de grands groupes, qui, en général, privilégient la marge et les bénéfices au détriment des volumes de travail. Moins de clients, mais des prix en hausse pour compenser les baisses de volumes. De l’artisan aux plus grandes entreprises, ce sont ces donneurs d’ordres qui, par leurs choix stratégiques, cassent les emplois dans la branche professionnelle. Le but de ce patronat c’est de gérer la misère en diminuant sans cesse les frais de personnel, les investissements. Le but du patronat, c’est toujours plus avec moins de personnel pour obtenir un maximum de profits. Tous ces éléments ont amené la CGT des Services de l’automobile à s’adapter à une nouvelle situation, en commençant par construire des forces syndicales dans une même filière, ou un même groupe, capable de porter les revendications de l’ensemble des 410 000 salariés de la branche auprès du CNPA et des autres organisations patronales. Dans la branche, il existe des institutions paritaires, où la CGT est représentée par ses administrateurs, qui y siègent pour faire avancer les dossiers présentés, autant pour faire fonctionner les institutions que pour traiter les dossiers personnels de salariés. Parmi les institutions paritaires des Services de l’automobile, regroupées au sein du Groupe IRP Auto, les principales sont : IRP Auto ARRCO - Caisse de retraite complémentaire des ouvriers et employés de la profession. IRP Auto AGIRC - Caisse de retraite complémentaire des cadres et agents de maîtrise de la profession. IRP Auto IPSA – Institution de Prévoyance des Salariés de l’Automobile, régie par le Code de la Sécurité Sociale. Elle verse des indemnités compensatoires d’incapacité de travail, de maladies de longue durée, d’invalidité, de capital de fin de carrière, des rentes de conjoint survivant, des rentes d’éducation. IRP Auto APASCA – Association Paritaire d’Action Sociale et Culturelle de l’Automobile (complément d’un Comité d’Entreprise). Son champ d’application national couvre les salariés de la profession. Quelques exemples de son action : aide aux activités culturelles et sportives, aide aux études des enfants au-delà de la 3e , aide au passage du permis de conduire pour les apprentis en 2e année, ainsi que l’entraide sociale en cas de difficultés financières. Dans chacune de ces institutions, la CGT est représentée par ses administrateurs, qui siègent lors des réunions paritaires, et peuvent défendre vos dossiers dès lors que notre organisation en a connaissance. En plus des institutions du Groupe IRP Auto, la CGT siège également au Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA), plus précisément lors des réunions mensuelles de la Commission Paritaire Nationale (CPN). Ces Commissions sont composées de délégations des organisations patronales et de délégations des organisations syndicales de salariés. Leur rôle est de faire évoluer la Convention Collective Nationale des Services de l’automobile. Les dernières négociations ont porté sur les salaires minima garantis (av. n° 67) et la mise en place d’un régime professionnel complémentaire de santé (RPCS) (av. n° 66). Amplifions le mouvement ! Ensemble et unis, nous sommes capables de faire respecter nos droits et nos revendications. Continuons à rassembler nos forces pour obtenir l’ouverture des négociations sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail. Donnonsnous encore plus de moyens pour agir efficacement. Nous ne partons pas de rien. Près de 3 000 salariés sont déjà syndiqués à la CGT. Plus d’une centaine de syndicats existent dans tout le pays, disséminés sur l’ensemble du territoire, qui peuvent devenir les bases de l’accueil de tous les syndiqués, comme en Haute-Garonne, où il existe un syndicat départemental des Services de l’automobile. Alors, n’hésitez plus, prenez contact avec les militants CGT qui vous remettent ce tract, informez-vous, prenez confiance et conscience de votre force ! Ci-après, le site Internet de la FTM-CGT : http://www.ftm.cgt.fr/ et le lien de portail de branche des Services de l’automobile : http://www.services-automobile.fr/ Ensemble, nous pouvons écrire une nouvelle page dans les Services de l’automobile, en construisant une force sociale déterminée et constructive.

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